Une quarantaine d’acteurs publics et privés ont réfléchi ce mercredi 3 octobre à Butembo, au Nord-Kivu, sur l’avenir du café au Congo.

Un atelier de réflexion organisé par l’Initiative des femmes dans le café et cacao (IFCCA) et l’Association des exportateurs du cacao, café et autres produits (ASSECCAF), en marge de la célébration le 1 er octobre dernier de la journée internationale du café.

Les participants venus des structures étatiques (Office national du café), privées (entreprises et opérateurs économiques impliqués dans la culture du café) et des organisations non gouvernementales à vocation agricole (PREPPYG, VECO-RIKOLTO) ont échangé sur les stratégies et actions à mettre en œuvre pour augmenter la production du café en vue d’être en mesure de répondre aux besoins exprimés dans le monde.

D’après Ivan Godfroid, Directeur régional de l’organisation belge RIKOLTO, jadis dénommée VECO, le monde doit s’efforcer à augmenter de l’ordre de 29 % de la production actuelle du café pour être en mesure de satisfaire le marché ou répondre au besoin d’ici 2034.

Pour y arriver, a-t-il suggéré, il faudra augmenter les rendements, assurer une meilleure répartition du prix dans la filière au profit des ménages en redynamisant les coopératives agricoles, investir dans la qualité du café en interpellant les caféiculteurs à la discipline et en fin, en impliquant les femmes dans la chaine de production du café. Prenant part aux travaux, M. Buthelezi Kambale Kakevire, secrétaire exécutif de l’Association PREPPYG a indiqué que son association accorde une importance particulière à la culture du café, car celle-ci contribue à la réduction de la pression sur la forêt. Les participants ont recommandé à l’Etat congolais d’accorder une importance au secteur de l’agriculture, très promettant pour un pays à vocation agricole comme le Congo.